Pour vivre, une œuvre d'art n'a pas besoin ni de beauté ni de laideur, elle a besoin de vie. Elmer Diktonius

Retour à l'exposition

Mona Awad

A l'image d'Anna Fox qui exposait aux Rencontres d'Arles en 2021 sa série Les placards de ma mère et les mots de mon père pour dénoncer les abus de son père sur la famille entière mais plus particulièrement sur son épouse, Mona Awad dans sa série Les cheveux longs c'est pour les putes expose la violence qu'elle a subie de son père entre ses 11 et ses 17 ans.

Consciente de la nécessité de transcender un jour ce qu'elle était en train de vivre, pendant ces années, elle réalisa alors systématiquement des photomatons d'elle-même. "Un jour ces photographies témoigneront de quelque chose de silencieux"


C'est à partir de ces images et de photographies plus récentes sur lesquelles sont projetés les mots de son père qu'elle réalise les diptyques de la série Les cheveux longs c'est pour les putes qu'elle expose pour la première fois à l'exposition Derrière la porte?.

"Appréhender un regard sur les violences, sur ma fragilité, sur ma force, nommer les blessures, les scarifications laissées par cet homme, mon père, m'a permis de relire les traumatismes passés, (in)visibles, (il)lisibles.ยป


@Mona Awad



Contact :       Mailing-list : ici       Mentions légales : ici