Parallèlement à sa carrière professionnelle Karine Coutet développe sa création plastique il y a une dizaine d'années. Très vite sa pratique se dirige vers la peinture et le collage à partir de magazines, papiers, photos, tissus qu'elle découpe, déchire, décompose et assemble jusqu'à ce que la recomposition fasse sens.

Son parcours, intimement lié à son homosexualité, débute par des expositions dans des manifestations militantes et des lieux associatifs engagés. Il lui reste depuis, cette sensibilité pour les questions d'identité, la place du corps et le vivant.

Pour Nouvelles masculinités, à partir de photographies de corps masculins évoquant la virilité, Karine Coutet en prélève des fragments significatifs et les pare d'attributs ou les situe dans des postures communément dites féminines.
Elle imagine ainsi des portraits d'hommes qui "oseraient défendre d'autres codes et incarneraient ainsi un changement de paradigme dans la manière d'envisager les genres et les schémas qui les accompagnent."